Le double éthérique – L’identité énergétique de l’homme

Les expériences qui sont menées au cours d’une vie, qu’elles soient interprétées comme étant le fruit du hasard ou bien comme étant une continuité qui se synchronise en fonction des besoins et des désirs, permettent à l’individu de se construire.

C’est effectivement grâce aux confrontations de la vie que l’identité évolue. Au cours de l’évolution, le phénomène de l’identité n’a pas toujours été perçu tel qu’il est perçu aujourd’hui. L’homme a toujours pu constater que la vie l’amenait à se perfectionner au niveau de son intelligence et de la découverte de son origine.

Lorsque nous parlons de se construire à travers les expériences, nous parlons de se construire sur le plan interne de la conscience. L’homme ne se construit pas à l’extérieur de lui-même, il exprime, projette, ou concrétise, ses propres conditions d’évolution à l’extérieur, mais c’est à l’intérieur par le biais de ses perceptions mentales que s’effectue la construction de son identité.

L’homme ne fait donc pas l’expérience de la vie, il fait l’expérience de lui-même et c’est en fonction de lui-même qu’il doit se manifester pour faire l’expression créative d’une vie à la mesure de ses perceptions internes.

Si l’homme pense qu’il doit faire l’expérience de la vie, il ne peut avoir conscience que d’une existence dont la notion est dominée par le hasard. Il a tendance à penser qu’il est soumis à une cause/un créateur dont il ne sait rien, lorsqu’en fait, il est lui-même la cause de la vie.

Mais si l’homme pense qu’il doit faire l’expérience de son individualité, il peut plus facilement concevoir que chaque détails dans les événements de la vie qu’il perçoit sont la matérialisation de la potentielle expression de son esprit.

Qu’est ce que le corps éthérique ?

L’esprit de l’homme est créateur. Créateur dans le sens qu’il a le pouvoir de rendre réel en tant qu’expérience vécue, toutes les informations infusées sur le plan psychique/interne/mental. Ce qui fait du plan mental la seule réalité objective au sein de l’expérience.

Le corps éthérique, ou le double éthérique est la conscience future de l’homme dans la continuité de son évolution. Il est l’identité qui se construit en arrière plan de l’intellect et qui a pour fonction de faire connaître à l’homme sa réalité énergétique.

L’homme a toujours cherché à s’éloigner de sa bestialité et à s’approcher d’un certain raffinement, d’une certaine spiritualité, d’une certaine liberté au niveau de ce qui le caractérise comme étant un animal victime de sa nature biochimique.

La vie physique de l’homme est la projection spatiale et temporelle créée par l’esprit dans le but d’interpréter des conditions d’évolution favorable au développement de la conscience.

Ce que nous appelons la conscience, c’est la coexistence des aspects de l’homme sur les différents espaces temps en lien plus ou moins étroit. Plus l’homme réalise sa nature complexe, plus il est conscient. 

L’homme dans sa nature originelle n’est pas matière, il est une énergie sans forme, sans notion, sans individualité et donc sans conscience. L’énergie est une infinité qui manifeste inévitablement son expression pour en constater l’étendue.

Pour qu’il y ait constatation il faut que l’énergie se densifie au point de se créer l’illusion du fini que nous appelons la matière, ce qui donne comme conséquence un dédoublement de la réalité. Dédoublement dans le sens d’un écho et non pas d’une séparation en deux parties.

La conscience est donc cet écho qui se communique entre la nature strictement énergétique de l’homme (l’esprit) et sa nature organique manifestée que l’on peut définir comme étant l’âme au sens vaste.

Les expériences ont pour fonction de générer des ombres à travers lesquelles l’homme doit réaliser sa lumière afin de lui donner une caractéristique individuelle, à la mesure de lui-même.

Le corps éthérique, appelé aussi le double éthérique, constitue l’exacte copie de l’ego planétaire (ou personnel) en dehors de toutes les influences psychologiques, karmiques, émotionnelles.

Le double éthérique fait remonter l’essentiel des expériences du moi personnel vers le moi pré-personnel (cosmique/causal/spirituel) afin de constituer la synthèse totale de l’identité sur tous les modèles de temps.

L’essentiel des expériences veut dire les prises de conscience dont l’ego bénéficie lorsqu’il en arrive à percevoir sa propre lumière à travers ses expériences karmiques.

A chaque fois que l’homme identifie les illusions qui l’éloignent de son individualité, il alimente et perfectionne la fonction de son double éthérique, lui permettant ainsi de connaître un peu plus sa véritable nature, sa véritable intelligence, son véritable moi qui réside dans les plans du mental supérieur.

Le mental inférieur est soumis à un équilibre psychologique sensible, par conséquent, l’homme ne peut pas brûler les étapes en accédant à son propre savoir, sans avoir développé son corps de lumière qu’est le double éthérique.

L’égo est trop assujetti aux croyances, il est trop attaché aux paradigmes qui constituent sa sécurité émotionnelle, à l’équilibre psychique de sa personnalité. C’est pour cette raison que l’homme ne peut pas avoir accès à l’infinité de son savoir sans se construire une identité propre, une identité réelle à la mesure de son esprit, c’est-à-dire au-delà de sa nature animale qui fût nécessaire pour la constitution de son égo.

Cette identité réelle qui est conçue au sein de cette conscience éthérique, elle, a accès à l’organisation parfaite de son savoir et ne souffre pas du bouleversement psychiatrique d’une vérité méconnue de ses connaissances intellects. Le cerveau éthérique n’est plus régie par les mécanismes biologiques, par conséquent il peut savoir tout ce qu’il a besoin de savoir concernant la véritable origine de l’homme sans subir le moindre déséquilibre psychique.

Le double éthérique est libre, tant sur le plan biologique que mental. Ne s’attachant pas émotivement au savoir qu’il canalise, étant libre de son besoin émotif de comprendre, il peut recevoir le parfait ajustement de son intelligence face aux situations dans lesquelles il évolue.

Il est fondamental d’en arriver à ne s’identifier à rien, parce que c’est justement au-delà de ce processus d’identification que se construit cette nouvelle conscience, capable de supporter le supposé vide infini de l’esprit.

Comment se crée le corps éthérique ?

Au niveau de l’âme, donc de la mémoire, les expériences qui sont mises en vibration dans la vie sont toujours en étroite relation avec les caractéristiques de la personnalité.

Les différentes personnalités sont différentes fréquences vibratoires qui auront pour conséquence de provoquer, dans les évènements, les conditions d’évolution qui sont propres à chaque individu.

Ce qui vous arrive dans la vie, ça vous ressemble parce que l’expression de ce que vous êtes se projette là où vos perceptions s’étendent. La notion de votre corps et de votre point d’observation a tendance à créer l’illusion spatiale que votre conscience se limite à celui-ci. Hors, la conscience est un mouvement d’énergie qui se déplace dans l’espace et dans le temps. La conscience c’est une concordance des différents aspects de l’individualité dans sa recherche de perfectionnement.

Le gros des expériences karmiques est déjà programmé avant la naissance d’un nouvel égo personnel, parce que l’esprit s’incarne dans une âme de son choix, afin de vivre les expériences que cette âme engendrera une fois cette mémoire réactivée. Ressuscitée par la lumière de l’esprit.

C’est au fil des expériences que la personnalité attire à elle les confrontations de la vie qui visent à stimuler ses traits de caractère qui sont reconnaissables soit par l’intelligence quand l’individu est conscient, soit par la souffrance quand il est inconscient, parce que la souffrance est simplement de l’intelligence mais ramenée à un niveau vibratoire extrêmement bas, afin qu’un peu de cette lumière puisse être accessible aux êtres qui sont à la moindre mesure de cette intelligence.

C’est pour cette raison que l’émotion est ce qui provoque la mémoire. L’homme qui a accès à son esprit n’a pas besoin de mémoire car il peut canaliser son intelligence, par volonté, instantanément à chaque situations qui le demande. Mais tant que l’homme n’a pas suffisamment conscience de son esprit, tant qu’il n’a pas transmuter son égo personnel, l’intelligence doit se disloquer pour atteindre les mondes astraux afin que sa mémoire émotive soit utilisée pour réveiller en lui, sa volonté endormie en potentiel, nécessaire à briser toutes les illusions qui lui cachent son intelligence réelle. 

La souffrance, c’est le découragement de l’âme sachant par intuition qu’un potentiel pouvant l’extirper d’une situation difficile existe, mais n’est pas encore concrétisé.

C’est à ce moment là que l’émotion enregistre le “ non état d’être “ dans le but qu’il soit restimulé tout au long de la vie (ou des vies) d’un individu, jusqu’à ce qu’il en arrive à l’état d’être, c’est à dire, lorsqu’il finit par se percevoir lui-même comme étant l’unique cause de ses expériences.

C’est enfin à ce moment-là qu’un double éthérique, éthéré, transmuté, un double de lui-même extirpé petit à petit de ses expériences et de l’influence de sa mémoire, voit le jour.

Le double éthérique est le moi nouveau qui renaît des expériences. Il est le résultat de la fusion progressive entre le principe humain et sa nature énergétique. Il constitue la synthèse de toutes les expériences passées qui sont épurées par la reconnaissance de l’esprit.

De l’esprit en soi ça n’a pas de conscience, c’est de l’omniscience se trouvant partout à la fois, pouvant tout créer, y compris les conditions d’évolution matérielles à l’intérieur desquelles cet esprit s’individualise, dans le but de se percevoir à travers de la conscience.

Il est inévitable que l’esprit se coupe de sa propre lumière, de sa propre omniscience, lorsqu’il est incarné, parce que pour que la conscience voit le jour il faut que l’esprit atteigne un dédoublement. Dédoublement qui engendre le questionnement face à l’inconnu.

L’homme est l’expression de l’infinité qui s’individualise. Ce phénomène offre à l’homme la jouissance d’exister en tant qu’individualité, mais tant qu’il n’a pas réalisé que le sentiment d’exister tel qu’il le connaît, n’est qu’une recherche illusoire de son conditionnement psychologique, l’homme ne peut pas réellement jouir de ce qu’il est, parce que l’unique but de ce conditionnement est celui de lui masquer sa nature spirit.

De l’esprit c’est un potentiel infini de création mais non conscientisé. Il appartient à l’homme de réaliser que tout ce qui lui arrive dans la vie a pour but de l’emprisonner, parce que l’esprit a besoin que l’homme développe une grande volonté capable de manifester et de mettre sous son contrôle l’intelligence absolue de l’esprit.

Sans l’emprisonnement il ne peut pas y avoir de volonté. Sans volonté, l’homme ne peut pas canaliser l’intelligence requise pour communiquer avec SA source. Sans un rapport plus ou moins étroit avec sa source, l’esprit ne peut bénéficier de sa conscientisation à travers les expériences concrètes de l’homme.

Il n’y a que la souffrance de ne pas connaître sa vraie nature, de ne pas se sentir parfaitement libre, de subir les manipulations du plan mental, qui puisse façonner ce que nous appelons la volonté.

Il ne peut y avoir de la volonté que lorsque la lumière dans l’homme se sent étouffée. Manipulée. Éloignée de son identité. Ce n’est que lorsque l’homme commence à sentir son esprit qu’il peut se servir de celui-ci pour réaliser tout ce qui sonne faux en lui et autour de lui.

L’esprit c’est la lumière de l’homme. Nous l’appelons lumière parce que c’est ce qui octroie la faculté de voir claire au milieu des ombres, au milieu des jeux superficiels des multiples personnalités qui asservissent l’homme dans son mental. Cependant, l’esprit n’est pas l’ami de l’homme pour autant.

L’esprit est puissance. Il a tendance à dominer l’homme dans sa recherche spirituelle parce que l’homme se persuade d’avoir compris ce qu’est son esprit. L’homme interprète, il se fait une image de lui-même et c’est cette image de lui-même, causée par ses perceptions sensitives et émotives, causée par le sentiment d’existence, qui trafique le rapport avec son esprit.

L’esprit n’a pas d’autre choix que de rester cacher éternellement aux yeux de l’homme inconscient, parce que l’homme inconscient s’endoctrine de par sa nature égoïque, influencée par le désir subtil de s’approprier les bénéfices existentiels au niveau de son bien être. 

La clé de la conscience est de réaliser que le désir est le résultat du doute existentiel. L’esprit est la partie de l’homme qui ne doute jamais. Il est le savoir créatif et intuitif de l’homme. Il est la partie unique de l’homme et de la femme.

Si nous parlons d’un savoir créatif, c’est parce que l’homme doit se créer une identité unique à la mesure de ce qu’il doit être au plus profond de lui. Au-delà de ce qui l’anime sur le plan de son bien-être personnel. L’esprit ce n’est rien d’autre que l’outil devant être utilisé par l’homme dans le but de se créer une conscience qui soit réelle, et non pas une conscience qui s’évertue à suivre les schémas préexistants de sa programmation karmique.

La conscience éthérique dans le fond, n’est qu’une sottise. C’est un terme spirituel qui est utilisé pour communiquer quelque chose, car l’homme ne peut pas savoir de lui-même, par vibration, par intelligence. L’homme a besoin que l’esprit traficote l’information à travers des notions intellectuelles, spirituelles et philosophiques. Malheureusement l’homme croit devoir s’émerveiller face à ces notions, alors qu’il doit simplement s’en servir de direction pour regarder au fond de son être, la vibration qui est communiquée à travers ces notions.

Tout est déjà connu. L’homme peut savoir tout ce qu’il a réellement besoin de savoir pour supporter son évolution de façon harmonieuse, mais étant donné qu’il se persuade que ses émotions sont ce qui définissent qui il est, il voit la diminution émotionnelle comme une mort. Pourtant, l’émotion c’est justement la réactivation des expériences manigancées par l’influence de la mort, c’est à dire, par les fragments de son ancienne conscience qui n’ont pas d’autre choix que de maintenir l’esprit de l’homme dans l’ignorance, dans la souffrance ou bien dans le plaisir illusoire, afin que ces fragments de conscience mortes puissent s’approprier l’énergie vitale de l’homme en incarnation.

Plus l’esprit est présent dans l’homme, moins ces fragments de conscience ont de pouvoir sur lui. L’homme pense que sans ses émotions il n’est plus rien, mais il ne connaît pas la loi du plan éthérique, dont l’une des particularités est celle de récupérer les informations des consciences en évolution sur le plan matériel.

Cette récupération n’est pas un phénomène de mémoire indépendante et manipulatrice, mais elle est une canalisation parfaitement ajustée en fonction des bénéfices objectifs de la conscience.

Le plan éthérique est un des plans qui, superposé à d’autres plans subtils, permet de projeter de façon archi concrète, ce qui nous est permis de voir sur le plan matériel.

Par conséquent les expériences telles qu’elles sont vécues, interprétées, dans la conscience de l’homme, sont vécues également sur tous les plans subtils. Les émotions sont vécues sur le plan astral et sont soumises à la loi karmique (mémoire). Les prises de conscience, ou les réalisations intelligentes sont vécues sur le plan éthérique. Ces réalisations sont le résultat du niveau progressif de fusion entre l’égo et son esprit.

Le double éthérique se forge petit à petit en fonction du rapport intime que l’individu développe avec son esprit. Du rapport intime que l’individu a avec lui-même parce que ultimement l’individu est esprit. C’est cette réalisation qui amène la conscience de l’individu à ouvrir ses circuits universels, ce qui lui apporte une vision plus profonde des choses.

.

L’individu qui s’éveille ne sait pas ce qu’il se passe en lui, si ce n’est qu’il ressent un changement important dans sa façon de se percevoir et de percevoir sa vie.

Dans le fond, cette nouvelle vision vient du double éthérique et elle a pour but de faire vibrer l’individu dans son besoin de liberté et d’indépendance totale sur tous les plans.

L’individu qui s’éveille est amené petit à petit à ne plus vivre d’expérience qui ne soit pas décidée par lui, car il intègre l’aspect de sa conscience qui auparavant décidait pour lui.

L’individu qui s’éveille peut commencer à identifier son esprit sous la forme d’une volonté effroyable de créer une vie à la parfaite mesure de lui-même. L’esprit se communique la volonté de faire plier les événements qui ne correspondent pas avec l’expérience qu’il a besoin de vivre pour faire l’expression réelle de sa lumière. L’esprit communique l’intelligence, autrement dit la lucidité de percevoir les subtilités de ses désirs qui l’empêchent de se réaliser en tant qu’esprit.

Le double éthérique est le “moi cosmique” qui enseigne à son “moi planétaire” les jeux finement manipulés de son esprit. Le moi planétaire ne peut aucunement voir son esprit parce que la matière est capricieuse dans sa manière de soumettre l’esprit, mais l’esprit est éternellement insoumis, insaisissable, indomptable, indéfinissable, du point de vue de la matière. D’où cette dualité entre matière et esprit.

L’esprit doit être saisi, dompté, défini par la conscience double éthéré, par ce moi éthérique capable de faire une gestion objective de la loi de l’énergie, de la lumière, ou de l’esprit, peu importe le nom que l’on peut donner à cette force organisatrice, créatrice ou divine.

Le double éthérique est un peu l’arche de Noë que l’individu doit fabriquer avec les tripes, afin qu’il puisse échapper à la mort. La substance électrique et régénérative de l’éthérique n’étant plus contrainte par les lois encore non-organisées de la matière, peut abriter le phénomène de la conscience même si le corps matériel meurt.

Le double éthérique n’a aucune notion de rien. Il sait au jour le jour ce qu’il a besoin de savoir. Il sait manifester des paroles et des actions de manière créative, objective, spontanée, toujours en fonction de lui-même, pour le bénéfice de sa réalisation.

Lorsque l’individu cesse de se laisser dicter certaines facettes de son plan de vie quand celles-ci ne correspondent plus avec sa liberté, il s’affirme au niveau de son identité, jusqu’à remettre en question la totalité de ce que lui impose la vie à tous les niveaux.

L’esprit de l’homme est un créateur ultime. Les remises en questions dans une vie sont les constatations d’un désordre énergétique dont seul l’individu doté d’une conscience égoïque peut identifier de manière concrète, de par la pénible expérience de ses émotions.

C’est dans ces conditions que l’individu doit inviter son esprit à jeter sa lumière sur ses désordres, afin d’ajuster tout ce qui doit l’être au cours des vies matérielles.

Dès lors que l’esprit s’intègre dans l’homme à travers ses ajustement, il se crée ce nouveau moi, cette nouvelle enveloppe caractérisée par les expériences comprises et assimilées, dont l’attachement émotionnel n’a plus lieu d’être, parce que cette attachement à cette mémoire ne sert qu’à répéter l’expérience jusqu’à sa réalisation finale.

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :