L’origine de la conscience


Entrée en matière

L’univers est un colossal organisme qui est bien trop complexe pour n’être composé que de choses visibles et mesurables. Il faut envisager que les origines de l’univers ont un aspect immatériel.

La notion d’une dimension purement énergétique et non matérielle de l’univers permet de comprendre comment il est possible de créer quelque chose à partir de rien. 

A partir d’un univers énergétique, la nature n’a pas besoin de matière dense et physique pour créer en premier lieu, les principes qui seront la structure de toutes les lois connues et inconnues. 

L’amour, l’intelligence et la volonté sont les trois principes premiers et ne nécessitent absolument aucune substance pour être mise en place, ils sont le mouvement permettant au rien de s’agglomérer. 

La matière elle-même n’est pas quelque chose, si on zoome à l’intérieur d’un atome on y trouverait rien, tout est onde, tout est vibration plus ou moins dense et la nature se manifeste sur tous les niveaux vibratoire à la fois, du plus subtil au plus dense.

La nature se décompose donc en trois principes et elle leur donne à chacun une caractéristique dans un but précis que nous allons voir ensuite. 

Le mouvement vibratoire et instantané de ces principes est ralenti afin de les rendre plus denses. 

La densification dû au ralentissement de cette énergie instantanée permet de créer la notion du temps et de l’espace et ainsi, permet de dévoiler la matière.

L’engendrement d’un état plus dense de l’énergie a pour but de concrétiser l’existence, car d’un point de vue infini et instantané, rien ne peut être réel, rien ne peut être conscient. 

La nature cherche à être consciente d’elle-même, elle cherche à être consciente de son infinité et elle va engendrer tout le processus qui va suivre pour y parvenir.

L’homme

L’homme est la parfaite représentation des trois principes cités précédemment. 

Il est le bras armé de la nature dans sa volonté de se dévoiler.

L’homme est un concept très complexe, une multitude de phénomènes passent par lui, il est l’unique seuil de la conscience.

La conscience

La conscience dans l’homme est un autre mot pour désigner la nature. Ce que j’ai décidé de nommer “la conscience” dans cet article, c’est la manifestation de la nature à l’intérieur de l’homme.

Cette définition vous aidera à saisir la nuance entre la conscience et la nature. 

La nature étant l’état originel de la conscience qui, elle, représente la nature une fois développée, une fois l’existence de l’homme concrétisée.

La nature décide de se développer dans une infinité de formes, dans une infinité de temps, en créant elle-même les façons de le faire. 

Tout ce que nous sommes ainsi que tout ce qui nous entour est le résultat de la transformation de la nature en conscience.

La conscience telle que nous en faisons tous l’expérience aujourd’hui est un perfectionnement et ce perfectionnement a été rendu possible grâce à la création de l’univers et de tout ce qu’il contient.

L’origine de la conscience ne peut pas faire autrement que d’évoluer, puisque l’inexistence n’est pas envisageable. 

L’espace et le temps ont été nécessaires pour figer le rayonnement infiniment rapide de la nature, le figer pour lui permettre de s’observer, pour lui permettre de se découvrir. 

Le nombre d’atomes existants correspond au nombre de fois que la nature s’est divisée. Un nombre impensable de minuscules fracas emprisonnés grâce au temps, pouvant désormais être étudiés et développés.

La question que l’homme se pose quand il dit “Qui suis-je” émerge effectivement de l’origine de sa conscience, c’est la nature elle même qui se questionne à travers l’homme, l’homme est donc amené à devenir l’outil de perfection de la nature.

Le mental

La dimension immatérielle où réside la conscience a besoin d’un pont pour se manifester dans sa dimension matérielle qu’est l’univers. 

Ce pont c’est le mental, lui-même constitué de plusieurs aspects, l’âme et l’esprit qui possèdent tous deux plusieurs caractéristiques.

La conscience ne peut pas se manifester directement dans son entièreté via l’homme parce que le mental de celui-ci est beaucoup trop dense, beaucoup trop lourd et chargé à cause du réalisme très important du monde dans lequel il évolue.

La question que peut se poser n’importe qui, c’est pourquoi la nature n’a-t-elle pas créé un mental moins dense pour ainsi ne donner naissance qu’à des êtres divins ?

La réponse est que pour pouvoir créer la vie, il faut en même temps créer un environnement qui est propice à la vie. 

De cette façon un lien très solide se forme entre la vie et son environnement. 

Pour que l’environnement fonctionne, il faut obligatoirement un équilibre et le principe de l’équilibre est fondé sur la loi de polarité.

Un pôle positif et un pôle négatif ; pour que l’énergie circule, l’atome a toujours une charge positive et négative.

La vie possédera par conséquent ce phénomène de polarité, c’est-à-dire que le mental sera lui aussi, tout comme son environnement, sujet à cette polarité, ce qui engendrera ce qu’on connait comme étant l’émotion, soit, la faculté intellect.

L’intellectualisation de cette polarité donne suite au choix, au dilemme, le bien et le mal, le pour et le contre, le plaisir et la douleur, le fameux fruit défendu d’Adam et Eve.

La caractéristique du bien et du mal est donc le reflet inévitable de la polarité présente dans toutes choses matérielles. 

L’environnement a créé l’homme et l’homme a créé son environnement, ce sont deux forces entièrement liées.

L’âme

L’aspect du mental qui est constituée de cette liaison entre l’homme et son environnement est ce qu’on appelle “l’âme”

L’âme est le siège par excellence des émotions et des sentiments, de la personnalité humaine que nous sommes, de notre aura, de ce que nous dégageons.

L’âme est typiquement humaine, planétaire, elle est colorée, polarisée.

Les forces de l’âme sont les mêmes forces qui régissent le climat, la faune et la flore ainsi que tout ce qu’on peut ressentir. 

L’âme est le sang, les organes, elle est tout ce qui vit.

La mémoire est une conséquence des émotions, nécessaire pour emmagasiner les expériences de l’homme, pour se souvenir des dangers environnants, ainsi que pour lui fournir une conscience individuelle.

Sans mémoire, l’homme ne peut pas se souvenir de lui-même, il ne peut pas développer la curiosité et les questionnements existentiels liés à son évolution.

L’âme est donc l’outil que la nature a développé entre autres pour s’alimenter de perpétuelles recherches d’elle-même, pouvant sauvegarder les expériences dans un but d’études approfondies. 

C’est pour cette raison qu’aucun être divin possédant l’infinie lumière du cosmos n’aurait de crédibilité dans l’état actuel du monde.

Un individu sans âme ne pourrait même pas avoir de corps puisqu’elle est l’énergie de toute vie et que notre apparence physique est le parfait reflet de l’âme.

Cependant, bien que l’homme soit un individu pensant et capable de se questionner, l’impulsion donnant l’ordre d’engendrer la pensée ne vient pas de l’âme elle-même.

L’âme n’est que la structure permettant ces phénomènes. L’impulsion, la vraie, celle que l’on va nommer “le principe de l’intelligence”, est véhiculée par ce qu’on appelle l’esprit.

L’intelligence elle-même est une création de la nature, finalement, la seule chose que la nature est en mesure de faire, c’est de transformer. 

La transformation est le seul mouvement existant. 

Le principe de l’intelligence est l’énergie qui vibre à la plus haute fréquence, c’est ce qu’il existe de plus puissant, toutes dimensions confondues.

L’esprit

La nature ne pouvait pas se contenter d’engendrer des animaux, certes pensants et capables de mémoriser sons et image, mais sans connexion avec l’intelligence, sans connexion avec l’infini, sans connexion avec la source de leur conscience.

L’esprit est l’aspect du mental qui véhicule l’intelligence dans l’homme, l’âme est la partie humaine, l’esprit est la partie cosmique.

Par intelligence, je ne parle bien entendu pas de la faculté intellectuelle de penser ou de mémoriser, ni du nombre de neurones présent dans le corps de l’homme. L’intelligence telle que je l’entends est similaire à ce qu’on appelle en ésotérisme “la lumière” mais je préfère ici faire le distinguo entre la faculté intellect qui appartient aux caractéristiques de l’âme, qui est une faculté motrice, biologique et mesurable, et cette faculté d’intelligence réelle qui est dépourvue de toute réflexion.

L’intelligence est la compréhension instantanée des choses, l’observation juste, c’est la pensée qui est comprise sans sons et sans image dans le mental, comme un éclair, comme un claquement de doigt.

Souvenez-vous que la matière est toujours soumise au temps, certes de manière relative, plus il y a d’éléments matériels et de distance alourdissant le déplacement, plus le temps est lent. 

L’intellect étant la faculté réflective de l’âme qui, elle, est soumise biologiquement à son environnement et est dépendante de la vitesse de connexion des neurones. 

L’intellect est dépendant du phénomène de temps et de sa faculté mémorielle de devoir faire défiler des images, des sons, des mots, au cours de son processus de réflexion.

L’esprit, ou l’intelligence, est un mouvement de lumière indépendant du temps et de la matière, donc c’est un mouvement instantané. L’intellect est une fonction motrice, l’intelligence est une fonction nerveuse.

A titre de comparaison, lorsqu’avec notre intellect, on décide de soulever un bidon de 20 litres, on va être limité à la densité de nos muscles et au nombre de connexions neuronales entre les muscles et le cerveau, et un effort intense se fera ressentir.

Si cet exercice se reproduisait cette fois avec une impulsion nerveuse ou un réflexe nerveux intervenant grâce à un quelconque facteur, on pourrait littéralement éjecter le bidon de 20 litres dans les airs sans avoir ressenti le moindre effort. 

Le 2e exercice est indépendant de la volonté, il n’est pas ralenti par la circulation sanguine et aux sélections de neurones dû à la décision de l’intellect. 

Il a été longuement étudié en psychologie que l’inconscient était la partie immergée de l’iceberg, possédant beaucoup plus de faculté que la conscience qui est la partie émergente.

Les muscles sont pourtant bel et bien utilisés lors d’un phénomène nerveux, le lendemain nous aurons autant de courbatures que si nous avions longtemps forcé pour soulever le bidon, mais l’inconscient possède le plein contrôle des cellules de tout le corps de manière automatique et harmonique. 

La douleur musculaire ressentie, les croyances de ce que nous pouvons soulever ou bien la loi de la gravité des objets est sujette et bien ancrée dans l’intellect. 

Tout ceci est occulté pour l’inconscient et des millions de connexions et d’échanges électriques s’organisent dans le corps en conséquence de l’objet qui fait obstacle.

L’esprit est donc à la circulation nerveuse ce que l’âme est à la circulation sanguine.

L’esprit sert à véhiculer l’intelligence parfaite pour transcender le mental humain, il est le messager faisant passer de l’information des niveaux d’énergies les plus subtils en direction des plus denses, c’est l’esprit qui tente de faire lumière sur les ombres du quotidien.

L’esprit est l’éclair de génie de chaque grand homme, ou l’éclair de génie de tout homme et femme s’étant donné la volonté d’avancer à grand pas dans leur vie.

L’esprit est le bras armé de l’évolution de l’homme à travers son histoire, il brise les voiles, les illusions, les obstacles accumulés par la mémoire et les émotions.

L’esprit rend l’homme individuel et différent des masses, il est une autorité absolue et cherche à toujours faire passer l’homme à des niveaux de conscience supérieurs en utilisant les faiblesses émotionnelles afin que l’homme les surpasse.

L’esprit est un véritable maître de l’intelligence, comprenez maintenant pourquoi la différence doit être clairement définie avec la faculté inférieure de penser avec une fonction biologique sujette à l’apprentissage et mise en vibration par la mémoire, et la faculté de canaliser instantanément l’information juste qui est puisée dans l’infinité que la nature a mise à disposition de l’homme pour que ses questions obtiennent des réponses.

Je rappelle que le but de la nature est de se connaître sans réelle fin et qu’elle possède l’action de créer/transformer exactement tout ce qui lui sera nécessaire pour ce but.

Il n’est donc pas impensable qu’une science infuse soit accessible à l’homme puisqu’il fait partie intégrante de la nature.

Il a la possibilité d’obtenir des réponses à n’importe quelles questions parce que c’est l’esprit en lui qui manipule la question, il y a une interrogation parce que l’esprit le décide ainsi pour que le processus de recherche soit alimenté.

Je faisais mention plus haut d’un mental trop lourd, trop polarisé, trop émotionnel, cela signifie que l’homme s’attache beaucoup trop à de multiples choses issues de son environnement terre à terre, ce qui rend difficile le contact avec sa source. 

Conclusion

La nature se trouve dans le néant, elle se divise en ce qu’elle crée pour pouvoir se matérialiser. Elle se divise en principe d’intelligence, elle se divise en espace, elle se divise en temps, elle se divise en amour, elle se divise en volonté.

C’est à travers tout d’abord des principes invisibles que la nature crée cette volonté d’exister, vous pourriez ne pas être satisfait de la réponse donnée dans cet article à la question « Pourquoi la nature n’a-t-elle pas tout de suite créé une émotion plus contrôlable afin qu’il n’y ait pas de conflit avec l’esprit ? » 

Et bien c’est justement le cas, c’est ce qu’elle est en train de faire, c’est ce qu’elle a déjà fait, dans le temps.

Les 3 principes invisibles et principaux sont un appel à la création, c’est un appel à l’existence. 

L’amour, l’intelligence et la volonté régissent le big bang. Prenez une infinité de ces trois principes et comprimez-les jusqu’à ce que cela atteigne la taille d’une balle de golf, qui est la taille estimée de l’univers avant le big bang, et lorsqu’une chose atteint sa limite de compression, elle explose, libérant ainsi une quantité indéfinissable d’énergie.

L’émotion est donc utilisée pour créer la première impulsion et elle est emmenée à un niveau vibratoire extrêmement dense, suffisamment pour en devenir matériel.

En réalité on ne crée pas quelque chose à partir de rien, on crée quelque chose à partir de l’infiniment subtil, un « uni »vers ce qui est fini à partir d’un « désuni » vers ce qui est infini. « Rien ne se crée, tout se transforme » est une célèbre citation de Lavoisier qui ne sera jamais remise en question.

Les principes amour, intelligence et volonté ont été organisés dans cette infinie subtilité afin d’appeler la création matérielle et il a fallu lier ces principes avec le cordon de l’émotion. 

Une immense volonté de vivre, un très intense désir d’exister a fait imploser cette infinie inexistence pour la faire exploser et libérer des énergies tellement chargées d’atomes, tellement solidement assemblés entre eux par ce désir dévastateur qu’il en devient réel, il en devient physique, palpable, observable.

Les répercussions que cette émotion a engendrées sont donc encore très agitées, elles n’ont que 14 milliards d’années et mettront encore du temps à se subtiliser, à se sublimer. L’émotion est l’atome d’or au centre de chaque chose, servant à les maintenir entre elles. 

Observez votre vie et vous verrez que peu importe le type d’émotion que vous vivez et qui vous a le plus marqué ou traumatisé, en fonction de sa positivité ou négativité, eh bien c’est ce qui justifiera votre envie d’avoir existé.

Si vous jouissez très intensément chaque jour de la vie, c’est l’émotion qui a permis le passage à l’existence, vous avez voulu ça, vous êtes là pour ça, bien qu’il y ait un petit exercice d’esprit à faire par rapport à la temporalité, mais nous avons vu que le temps était tout autre selon la densité matérielle.

Si au contraire, vous ne jouissez pas, mais vous vivez très intensément la perte d’un proche au point que celle-ci soit l’épreuve de toute une vie, c’est le choc ainsi que ses échos qui vous ont littéralement tirés de cette inexistence.

Ce que nous vivons intensément en matière d’émerveillements et de traumatismes sont donc des big bang internes pour nous faire émerger à la réalité, et plus le choc est conséquent, plus l’individu est conséquent, plus il est fort, plus il aura de pouvoir sur lui-même.

Les plus grandes souffrances nous ont emmenées ici, ainsi que la volonté de les surpasser et ce, avant notre naissance. L’esprit connaît déjà la vie qu’il va vivre, il se sert de la loi des événements en étant hors du temps pour s’introduire lui-même dans le diamant, dans une âme, dans un corps, dans le signe de vie via les émotions futures qu’il devra vivre.

Nous avons tous demandé à vivre, en esprit, hors du temps. Certains croient avoir trouvé pourquoi ils ont choisi d’exister, d’autres ne le savent pas encore mais l’esprit, présent sur tous les modèles de temps à la fois, en est la réponse omniprésente.

La personne qui vit à genoux durant des années, souffrant quotidiennement sur plusieurs points, a demandé à vivre. 

Elle n’a pas demandé la souffrance, elle a demandé l’immense volonté que l’on peut vivre en s’émancipant de tout son mal, elle a demandé à vivre l’immense amour de pouvoir jouir de la vie après avoir obtenu sa liberté. 

Elle a demandé à être ce qu’elle est ou ce qu’elle sera au cours de sa finalité. Elle a demandé à incarner son moi profond.

Au cours d’une vie, tout va être fait pour justifier cet exemple et si l’individu ne se souvient pas de son choix, c’est parce que sa mémoire n’existait pas encore, car la mémoire fait partie de l’âme et l’âme est liée au développement biologique, donc aussi au temps.

Le moi profond est l’ultime but de l’individu sur terre, il est la fusion entre sa partie cosmique et sa partie humaine, il est la fusion de toutes ses énergies, il est un être intégral.

Le moi profond est l’après big bang, une fois que ses énergies se sont stabilisées. L’univers refroidit au fur et à mesure qu’il s’étend à la vitesse de la lumière, plus il se refroidit, plus il se stabilise et se sublime car la chaleur agite les atomes et l’émotion se trouve être cette chaleur.

La conscience s’étend pour se sublimer et l’univers n’est que la représentation physique de cette expansion de conscience, tout comme tout ce qui s’observe dans nos vies, dans nos événements marquants, tout n’est que la représentation de ce que nous sommes au fond de nous. 

La conscience aussi s’étire et l’émotion se refroidit par conséquent, elle se stabilise également avec le temps et l’apprentissage de soi et laisse passer de plus en plus d’esprit afin que l’intelligence s’incarne de plus en plus dans la matière, dans le but que l’homme façonne son monde avec beaucoup plus d’intelligence, beaucoup plus de compréhension. 

Il n’aura plus besoin que sa société fonctionne sur l’influence de l’argent, il n’aura plus besoin d’écraser ses adversaires, il n’aura plus besoin de tuer des animaux et finira par arriver à un moment où il n’aura même plus besoin de corps ni de planète pour exister. 

Le moi profond est le moment où l’homme a pris son existence en main au lieu d’en être victime, et sa conscience personnelle, celle qui fait de lui un humain, a pris le pas sur la puissance évolutive et incessante de la nature, bien que tout ce processus fasse partie du but.

Le mouvement de l’intelligence est hiérarchisé, commençant du plus subtil et descend aux niveaux de vibrations plus bas et plus denses. 

Il est facile de donner des caractéristiques à l’énergie lorsqu’elle n’existe pratiquement pas puisqu’aucun égo ne peut y faire obstacle. 

Nous ne sommes pas un esprit dans un corps, nous sommes l’esprit emmené à un niveau vibratoire très dense pour pouvoir y produire la fusion entre tous les autres principes subtils. 

Les amateurs d’astronomie pourront y voir l’analogie parfaite de la création d’une étoile. 

Une étoile naît d’un subtil nuage cosmique attiré par une gravité, ce nuage se comprime de plus en plus et s’agglomère jusqu’à atteindre un point de fusion et l’étoile naît. 

Durant la fusion de ce nuage, une chaleur très élevée se produit, les atomes deviennent incroyablement agités, les chocs entre les particules sont d’une violence inouïe, exactement comme ce que vit un homme ou une femme durant son processus d’incarnation.

La conscience est une densification de la nature résultant du premier niveau de fusion de l’homme. L’aboutissement de ce processus gigantesque, nous l’avons appelé le commencement, car effectivement, ce n’est que le commencement…

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